Ai que distância
Meu ódio-amor
Que dores
Que cintilâncias
De pena.
Tão a meu lado
Te penso
No entanto
Tão afastado
Como se a água ficasse
A um dedo da minha boca
E todo o deserto à volta
Me segurasse.
Tão triste e tão à vontade
Neste meu sol de martírios
Como se o corpo soubesse
Desses caminhos da sede
Porque nasceu conhecendo
Da paixão seu descaminho.
E brilhos no teu sadismo
E perdição na minha cara.
Que coloridos espinhos
Terás
Para a tua dura saudade.
Que tempestades de sede
Nos areais da procura
Quando saíres à caça
De quem te amou. De mim.
À caça do NUNCA MAIS.
quarta-feira, 5 de outubro de 2011
segunda-feira, 3 de outubro de 2011
El Desdichado, Gérard de Nerval
Je suis le ténébreux, - le veuf, - l'inconsolé,
Le prince d'Aquitaine à la tour abolie
Ma seule étoile est morte, - et mon luth constellé
Porte le soleil noir de la Mélancolie.
Dans la nuit du tombeau, toi qui m'as consolé,
Rends-moi le Pausilippe et la mer d'Italie,
La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé,
Et la treille où le pampre à la rose s'allie.
Suis-je Amour ou Phébus ? ... Lusignan ou Biron ?
Mon front est rouge encor du baiser de la reine ;
J'ai rêvé dans la grotte où nage la sirène...
Et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron ;
Modulant tout à tour sur la lyre d'Orphée
Les soupirs de la sainte et les cris de la fée.
Le prince d'Aquitaine à la tour abolie
Ma seule étoile est morte, - et mon luth constellé
Porte le soleil noir de la Mélancolie.
Dans la nuit du tombeau, toi qui m'as consolé,
Rends-moi le Pausilippe et la mer d'Italie,
La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé,
Et la treille où le pampre à la rose s'allie.
Suis-je Amour ou Phébus ? ... Lusignan ou Biron ?
Mon front est rouge encor du baiser de la reine ;
J'ai rêvé dans la grotte où nage la sirène...
Et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron ;
Modulant tout à tour sur la lyre d'Orphée
Les soupirs de la sainte et les cris de la fée.
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